Soudain, il n'y a rien à voir en chemin, et il n'y a rien quand j'arrive là -bas, et je me retrouve dans un café, à écouter parler une femme qui porte sur le dos plus d'argent que je n'en possède.
Elle est parée de jaune, de bijoux, et d'une langue que je ne comprends pas. Elle parle de quelque chose qui n'a aucune importance, mais elle insiste. Je devine tout cela parce que l'homme qui est avec elle n'en croit rien et fixe l'univers d'un regard vide.
L'homme n'a pas dit un mot depuis qu'ils ont pris place ici, devant des tasses de café express qui les accompagne comme des petits chiens noirs. Peut-être qu'il n'a plus envie de parler. Je pense que c'est son mari.
Tout à coup, elle se met à parler en anglais:
- Il devrait savoir. Ce sont ses fleurs, dit-elle, dans la seule langue que je comprenne.
Et une absence de réponse recouvre en écho l'espace de la conversation, jusqu'au début, où rien ne pouvait être différent.
J'étais désigné, de toute éternité, pour rapporter ceci: je ne connais pas ces gens-là , et ce ne sont pas mes fleurs.
La Vengeance de la pelouse
Online Source: http://spaces.msn.com/maviepalpitante/blog/
Search for Wiki Page
Top Pages
Random Pages
- Norman 1969 Review of Trout and Watermelon
- Chatham 1988 Dust to Dust
- The Message
- Turkish translation of All Watched over by Machines of Loving Grace
- Philippe Djian
- Kusnir 2007 Popular Autobiography
- Creeley 1976 Lew
- Playboy 1974 Review of The Hawkline Monster
- Barber 1994 Looking Back at Richard Brautigan
- Kirkus 1976 Review of Sombrero Fallout